PAUL ALLIÈS : Jérusalem ne peut pas être «la capitale une et indivisible d’Israël»
La date approche (le 7 juin) de la célébration de la « journée de Jérusalem » (À MONTPELLIER ndlr) telle que décrétée par le gouvernement Israélien en 1968 pour imposer l’idée que la ville serait un jour la « capitale une et indivisible de l’Etat d’Israël».
9 mai 2015
Cette célébration est tellement contraire à l’état du droit international qu’elle est restée confinée, en France à des fêtes privées de certains groupes communautaires ou religieux. La Ville de Montpellier déroge depuis 37 ans à la règle (le maire Georges Frèche s’étant proclamé « admirateur de Tsahal ») en soutenant publiquement cette initiative dans l’espace public municipal. Un débat public vient de se tenir avec un certain succès pour contester le bien-fondé de l’idée même d’une Jérusalem capitale du seul Etat d’Israël et donc de l’acceptation de l’annexion de Jérusalem-Est. « Jérusalem, le sacré et le politique » fut le sujet traité par Youssef Habache, directeur du Comité pour le Développement et le Patrimoine, Pierre Stamboul, co-président de l’Union Juive pour la Paix et moi-même en tant que Doyen honoraire de la Faculté de Droit de Montpellier. On peut lire ici la trame de mon intervention: