1 an d’état d’urgence ça suffit ! manifestation 26 nov. Montpellier
Le comité BDS France 34 a participé à la manifestation pour l’arrêt immédiat de l’état d’urgence !
Intervention de la représentante du Comité BDSF34
Le comité BDSF34 réclame l’arrêt de l’Etat d’urgence, des violences policières et de la guerre.
Nous dénonçons la rhétorique de la menace terroriste comme justification de dérives autoritaires, sécuritaires et policières et comme justification de la guerre.
Nous dénonçons les profits records du commerce des armes pour la France en 2015 et l’immense succès du 1er Salon de l’armement à Paris.
Nous dénonçons la commercialisation de l’expertise d’Israël depuis 70 sous Etat d’Urgence, qui vend ses méthodes, technologies de surveillance, de contrôle et d’armement aux pays européens.
Nous dénonçons la construction de l’Unité nationale au son de la Marseillaise et au cri de ralliement de « Je suis Charlie »
Nous affirmons la responsabilité de l’Unité nationale dans la montée orchestrée de l’islamophobie.
Nous exigeons l’arrêt de la répression policière, judiciaire et carcérale à l’encontre de populations en raison de leur origine, de leur religion ou de leur position sociale.
Nous exigeons l’arrêt de la répression à l’encontre de militants, d’activistes ou de résistants en lutte contre le pouvoir.
A Beaumont-sur-Oise le maire de la Commune attaque en diffamation la soeur d’Adama Traoré et la police place ses frères en détention provisoire.
A Montpellier, les autorités ont le loisir d’enlever, de harceler, d’incarcérer un militant contre la loi travail.
La répression des militants BDS orchestrée par une campagne de diffamation internationale a débuté avant l’instauration de l’Etat d’urgence, mais cette répression est largement renforcée, facilitée et alimentée par ce régime d’exception.
L’appel au boycott est passible de poursuites. Des militants sont interpellés pour port de T-shirt « Boycott Israël Apartheid ». Les magasins de l’enseigne Lidl cible de nos actions de boycott portent plainte pour « entrave au commerce ». A Montpellier, sous la pression de la LICRA renforcée par le procès de la LDH contre Saadia et Husein, la mairie et la Préfecture interdisent la présence de BDS sur la Comédie.
Ici, aujourd’hui, des individus et des organisations se mobilisent pour le soutien à la liberté d’opinion et d’expression du comité BDS.
Le rassemblement du 5 novembre a été un succès suivi de menaces de convocation au commissariat pour port de T-shirt. Nous vous invitons à être nombreux au prochain rassemblement du 10 décembre et à maintenir la pression sur les autorités.
Nous vous invitons le 6 décembre à venir soutenir Saaadia et Husein qui font appel de leur condamnation pour négation de génocide et incitation à la haine dans le procès de la LDH et de la LICRA contre BDS.