SOUTIEN AUX PRISONNIERS PALESTINIENS EN GRÈVE DE LA FAIM DEPUIS LE 24 AVRIL

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Après l’action de Boycott contre les dattes, les membres du comité BDS France 34 ont tenu,  un stand sur la place de la Comédie en solidarité avec les prisonniers palestiniens grévistes de la faim.
IMAG0387Lire la suite des infos sur les prisonniers :

Officiel : 1500 prisonniers rejoignent la grève de la faim

Ma’an – 31 mai 2014

Ramallah – Le ministre palestinien des Affaires des prisonniers a déclaré samedi que 1500 prisonniers palestiniens allaient se joindre, dimanche, à une grève de la faim de masse, et il avertissait de la détérioration de l’état de santé des plus de 100 Palestiniens en grève depuis plus d’un mois.
Issa Qarage craint qu’« il n’y ait des martyrs » si la grève se poursuit, alors que plus de 100 des prisonniers palestiniens qui entamaient samedi leur 38e jour de grève de la faim ont été hospitalisés.
La plupart des prisonniers qui, le 24 avril, ont commencé à refuser leurs repas sont des détenus administratifs qui protestent contre la politique d’Israël consistant à les garder prisonniers sans inculpation ni jugement.
Qarage a prévenu que beaucoup de ces prisonniers souffrent d’hémorragie interne et de perte de mémoire et de conscience, et que l’état de certains nécessitait une intervention chirurgicale.
Et de déclarer également que l’administration pénitentiaire israélienne continue d’« agresser » les prisonniers, les plaçant en isolement cellulaire dans des « conditions cruelles » afin de « les épuiser et de briser leur grève ».
La porte-parole de l’administration pénitentiaire israélienne, Sivan Weissman, a confirmé que certains des grévistes de la faim étaient bien détenus à l’isolement, sans fournir plus de détails.
Qarage a lancé un appel aux dirigeants arabes pour qu’ils « interviennent de toute urgence et empêchent la tragédie qu’Israël est sur le point de provoquer », dans une intervention lors d’une conférence à l’université d’al-Zaytoonah, en Jordanie.
De son côté, la Société des prisonniers palestiniens a déclaré samedi dans un communiqué qu’un autre prisonnier avait été mis en isolement cellulaire.
Abd al-Adheem Abd al-Haq, 38 ans, du village de Qusra près de Naplouse, a été transféré de la prison d’Ashkelon à celle d’Ohalei Kedar en isolement cellulaire.
Une porte-parole de l’administration pénitentiaire israélienne a dit ne pas être au courant du transfert d’Abd al-Haq.
Ils ont été environ une centaine de prisonniers à déclencher une campagne le 24 avril pour protester contre l’utilisation constante par Israël de la détention sans jugement contre les Palestiniens, malgré son engagement en 2012 à limiter la pratique de la détention administrative à des cas exceptionnels. Cette promesse était le résultat d’une grève de la faim impliquant plus de 2000 Palestiniens, grève qui en avait conduit beaucoup jusqu’au seuil de la mort.
Depuis le début de la grève de cette année, plus de 100 autres prisonniers ont rejoint les 100 premiers, pendant que des milliers suivent des grèves de solidarité d’une journée.
Les Palestiniens gardés prisonniers en détention administrative sont souvent détenus sans inculpation ni jugement pendant des mois, et sans avoir accès à la preuve qui a conduit à leur détention, alors même que le droit international stipule que cette méthode ne peut être utilisée que dans des circonstances exceptionnelles.
Addameer, organisation de soutien aux prisonniers et aux droits de l’homme (http://www.addameer.org/etemplate.p…) estime que 183 Palestiniens sont actuellement gardés prisonniers en détention administrative.
Plus de 800 000 Palestiniens ont été détenus depuis 1967, et 5224 sont actuellement enfermés dans les prisons israéliennes, selon l’OLP (Organisation de libération de la Palestine).
Ma’an : http://www.maannews.net/eng/ViewDet…
traduction : JPP pour CCIPPP
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APPEL DE L’UAWC (UNION DES COMITÉS DES TRAVAILLEURS AGRICOLES)
31 mai 2014
Le 29 mai 2014, l’Union of Agricultural Work Committees (UAWC) a lancé un appel à la communauté internationale. En effet, des détenus dits « administratifs » palestiniens ont entamé, depuis le mois d’avril, une grève de la faim. Plusieurs organisations non gouvernementales craignent pour leur vie, et en appellent à la solidarité internationale pour les sauver.

Appel urgent

L’UAWC appelle la communauté internationale à intervenir pour sauver la vie des détenus administratifs palestiniens.
Les détenus administratifs ont entamé une grève de la faim dans les prisons israéliennes depuis le 24 avril 2014, réclamant la fin de leur détention administrative. Des dizaines de prisonniers se sont joint à la grève en solidarité avec les détenus.
Les autorités des prisons israéliennes refusent d’écouter les demandes des prisonniers et leur imposent des mesures punitives, comme les transférer dans des cellules d’isolement, ou les priver de soins médicaux en plus d’user de violences contre eux.
Les grévistes ont refusé de mettre fin à leur grève de la faim, et l’ont renforcée en refusant de prendre des vitamines et des compléments pendant 10 jours, et ont menacé d’arrêter également de boire si les autorités carcérales refusent d’écouter leurs demandes.
De nombreux grévistes sont aujourd’hui dans une situation critique. Le 28 mai, une quarantaine d’entre eux a été transféré dans des hôpitaux. Parmi eux se trouve le directeur administratif et financier de l’association UAWC Abdul-Razeq Farraj.
Farraj a été arrêté le 25 février 2014 et condamné à six mois de détention administrative. Le 30 avril 2014, il a rejoint la grève afin de protester contre les politiques d’arrestations et de détentions arbitraires.
Immédiatement après avoir annoncé sa grève, Farraj a été transféré dans la prison d’Ayalon, en isolement carcéral, dans une cellule à laquelle fait défaut tous les standards de condition de détention décente. Farraj a été transféré de la prison d’Ayalon à l’hôpital de Meir en fauteuil roulant, tout comme d’autres grévistes. L’histoire des injustices à l’encontre de Farraj commence en 1985, lorsqu’il a été condamné à six ans de détention, de 1985 à 1991. Par la suite, il a été détenu à cinq reprises, passant au total huit ans de sa vie derrière les barreaux.
L’armée israélienne détient notre collègue indéfiniment, sur la base d’informations secrètes mais sans jamais faire part du motif de son arrestation et sans lui accorder le droit à un vrai procès.
L’UAWC est extrêmement inquiète pour les vies des détenus administratifs, et préoccupée par celle d’Abdul-Razq Farraj, qui a été un leader parmi les acteurs de la société civile pour défendre les droits des Palestiniens.
En vertu de ce qui a été rédigé précédemment :
- L’UAWC appelle les organisations de défense des droits de l’Homme et organisations de solidarité internationale à combiner leurs efforts pour mettre fin à cette politique de détention administrative adoptée par Israël, qui viole le droit de base à un procès équitable
- L’UAWC appelle la communauté internationale à faire pression sur les autorités israéliennes à libérer immédiatement les prisonniers administratifs pour sauver leur vie
 

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