Contre le blocus de Gaza : Boycott Israël à Montpellier (20/09/2014)
Contre le blocus de Gaza qui persiste malgré les accords, le comité BDS France 34 poursuit les actions de boycott contre les entreprises agroalimentaires israéliennes. Le 20 septembre nous avions décidé d’intervenir à Auchan où nous n’étions pas retournés depuis des années.
Nous étions 50 avec une dizaine de militants et militantes du tout nouveau Comité BDS France-Béziers, venus se former avec nous dans l’action afin de développer leurs propres actions chez eux. Une action qui s’est très bien passée. Nous sommes restés 1h30 dans le magasin, avons distribué plus de 500 tracts (liste de entreprises à boycotter).
La semaine précédente nous avions consacré toute une réunion pour améliorer notre fonctionnement lors des actions. Notre comité fonctionne de façon horizontale, c’est à dire par distribution des responsabilités aux groupes de travail (voir texte après les photos) et de ce fait nous encourageons toutes les initiatives et toutes les prises de responsabilité.
Mais du coup il y a une tendance à s’impliquer dans chaque situation et parfois ça contrevient à la “discipline” indispensable lors des actions (tout le monde répond aux vigiles et parfois pas comme il faudrait, ou aux clients agressifs etc.). Dans cette réunion nous avons pointé les problèmes et trouvé des mesures pour les éviter. Ces mesures ont été écrites et ajoutées à la fiche technique du boycott dans les grandes surfaces.
Nous avons inauguré lors de cette Action les “médiateurs”. S’inspirant des méthodes des “missions civiles”, 5 d’entre nous, plutôt des femmes d’âge moyen et des hommes très calmes, ont endossé sur leur tee shirt BDS France un gilet jaune. Leur tâche est de prendre immédiatement en charge toutes les discussions délicates (vigiles et clients agressifs) et désamorcer les tensions. La consigne étant que les autres participants doivent immédiatement renvoyer sur ces personnes et faire appel à elles en cas de problème.
Nous avons également poursuivi notre action de formation des militants dans la pratique. Ainsi les prises de paroles ne sont pas réservées à quelques “spécialiste” et à chaque action, de nouvelles personnes volontaires se lancent à prendre la parole dans les magasins. Incluses dans le groupe chargé de préparer l’action, elles choisissent un thème parmi ceux retenus par le groupe. Il n’y a pas de “contrôle” à priori de l’intervention, on en parle après s’il y a des remarques (mais ça n’a jamais été nécessaire).
Beaucoup de clients attentifs, quante d’entre eux se joindront à notre cortège un moment
Une cliente qui nous encourage et dit sa colère contre l’agression israélienne
Un allumé qui s’est mis à crier “Israël!, Israël…” en dansant
Il a été évacué par la sécurité du magasin
sitting et prises de paroles devant les caisses où il y a beaucoup de monde qui attend.
En partant petit arrêt dans la galerie marchande devant Orange pour dénoncer sa complicité avec Israël.
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ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU COMITÉ BDS FRANCE 34
Les associations traditionnelles (selon la loi 1901 sont déclarées à la préfecture) ont un système de responsabilité qui fonctionne (en général) selon une structure verticale hiérarchisée ; avec un bureau élu (président, trésorier, secrétaire), un Conseil d’administration élu (CA) et une assemblée générale annuelle (qui vote le rapport d’activité, le rapport de trésorerie, les orientations et qui élit le CA lequel élit le bureau (président, secrétaire etc.). L’assemblée générale est composée de tous les adhérents à jour de leurs cotisations. Les adhérents adhèrent (sauf exception) à titre individuel (pas au nom d’une organisation) payent une cotisation, ont une carte …
Le comité BDSF34 est une « association de fait », non déclarée à la préfecture. C’est une structure horizontale non hiérarchisée dont le système de responsabilité fonctionne par « groupes de travail » et la réunion du lundi (hebdomadaire ou moins si moins d’activités) ouverte à tous et à toutes. Il n’y a pas de vote. Les décisions sont prises par les présents et par consensus (on trouve un accord qui satisfasse les différentes positions. S’il n’y a pas consensus, on ne tranche pas et le sujet reste en suspens jusqu’à la prochaine discussion). Les prises de responsabilité se font au volontariat et ne sont pas votées. On adhère et on participe à titre personnel. Il n’y a pas de cotisation.
Les « groupes de travail » et la réunion plénière (du lundi) sont les deux instances qui structurent le fonctionnement du comité BDSF34.
La « RÉUNION PLÉNIÈRE» elle est l’équivalent d’une assemblée générale. Elle est ouverte à toutes les personnes qui participent aux activités du comité BDSF34. Elle prend les grandes décisions (au consensus) dans tous les domaines. Elle décide des axes d’intervention, des sujets d’intervention, des alliances, constitue les « groupes de travail » …
Le « GROUPE DE TRAVAIL» est composé de volontaires qui s’engagent à travailler sur une question particulière. Chaque groupe a un animateur qui a la responsabilité de dynamiser son groupe.
Le groupe de travail a une double tâche :
– Préparer et présenter à la réunion plénière un projet de programme sur une période donnée ou une action ponctuelle. Ce projet est discuté en réunion plénière où il pourra être amendé, amélioré, complété etc.
– Animer et mener à son terme le projet. Le groupe de travail est responsable de la réalisation du projet devant la réunion plénière.
Il se réunit comme il le souhaite pour préparer et animer la question qu’il a en charge.
LES GROUPES DE TRAVAIL (2014-2015) constitués début septembre 2014
(suit la liste de la dizaine de groupes de travail)