En ce jour de 1982, sous la surveillance et le contrôle des forces d’occupation israéliennes, une milice libanaise fanatique, soutenue par Israël, a massacré brutalement pendant trois jours plusieurs milliers de réfugiés palestiniens, ainsi que des civils libanais, dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, dans Beyrouth occupée.

La majorité des résidents de ces camps étaient des familles de réfugiés palestiniens autochtones qui avaient été victimes de massacres, d’un nettoyage ethnique systématique et d’une dépossession aux mains des milices sionistes et, plus tard, de l’État d’Israël, lors de ce que l’on a appelé la Nakba de 1948.

Aujourd’hui, le Comité national palestinien BDS (BNC), la plus grande coalition de la société palestinienne à la tête du mouvement mondial BDS, honore la mémoire des milliers de Palestiniens et de Libanais assassinés lors du massacre de Sabra et Chatila. Nous demandons que le régime israélien de colonisation et d’apartheid soit tenu responsable de ses crimes brutaux.

Ce massacre est un rappel brutal du déplacement violent et continu des Palestiniens autochtones par Israël et de son déni du droit au retour de nos réfugiés. 

Contexte :

Le massacre de Sabra et Chatila a eu lieu pendant l’invasion israélienne du Liban en 1982, dont l’objectif principal était d’écraser l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) basée dans ce pays.

Le 16 septembre 1982, les forces israéliennes, sous la direction du ministre de la défense de l’époque, Ariel Sharon, ont imposé un siège strict aux camps pour faciliter l’entrée de la milice fasciste « Phalanges libanaises », soutenue par Israël. Au fil des ans, Israël avait fourni des armes, une formation et une assistance militaire aux milices phalangistes.

Une fois les civils palestiniens et libanais enfermés dans le camp, pendant trois jours, du 16 au 18 septembre 1982, des milliers de réfugiés palestiniens et de civils libanais ont été violemment mutilés, violés et torturés. Jusqu’à 3 500 personnes ont été sauvagement massacrées sous la surveillance des forces d’occupation israéliennes. 

Aujourd’hui, environ 479 000 réfugiés palestiniens vivent au Liban, dont environ 45% dans les 12 camps de réfugiés du pays. À ce jour, les réfugiés palestiniens du monde entier se voient refuser le droit de retour stipulé par les Nations unies dans la résolution 194.

AGISSEZ :

En 1982, à la suite du massacre de Sabra et Chatila, la 37e session de l’Assemblée générale des Nations unies, #UNGA37, a appelé à des sanctions contre Israël. Aujourd’hui, #UNGA77 devrait enfin passer à l’action et demander une enquête dirigée par l’ONU sur l’apartheid israélien, ainsi que l’imposition de sanctions ciblées et légales, y compris un embargo militaire pour aider à démanteler l’apartheid. 

Participez à notre action en ligne  maintenant et demandez à l’ONU d’enquêter sur l’apartheid. #UNinvestigateApartheid 

Dans un geste de propagande révoltant et ouvertement raciste destiné à blanchir le régime brutal de colonialisme et d’apartheid d’Israël, Marvel vient de dévoiler une nouvelle super-héroïne israélienne nommée Sabra qui participera à son tout nouveau film. Son histoire sert de toute évidence à  perpétuer les tropes racistes et à déshumaniser les Palestiniens. Vous pouvez lire plus sur cette question sur le site de l’IMEU. Gardez un œil sur notre site web et les médias sociaux du PACBI pour les prochaines actions de campagne.