Le tour cycliste d’Italie face à l’État colonial israélien.
Jérusalem, Israël menace de rompre son partenariat
Le gouvernement israélien a menacé mercredi les organisateurs du Tour d’Italie de rompre son partenariat avec le Giro, après que ceux-ci ont fait référence à “Jérusalem-Ouest” comme ville de départ de leur édition 2018.
“A Jérusalem, la capitale d’Israël, il n’y a pas d’est ou d’ouest. il n’y a qu’un seul Jérusalem unifié”, ont lancé les ministres des Sports Miri Regev et celui du Tourisme Yariv Levin.
Ils ont reproché aux organisateurs du Giro une “rupture des accords avec le gouvernement israélien” lors de l’annonce du parcours de la 101e édition de la course cycliste qui a eu lieu mercredi à Milan.
“Si l’écriture ne change pas, le gouvernement israélien ne sera pas partenaire de l’événement”, ont ajouté les ministres dans un communiqué.
Pour la 1re fois, le Tour d’Italie partira hors d’Europe, avec un prologue prévu le 4 mai 2018, premier jour du Giro, dans les rues de la partie ouest de Jérusalem, autour des lieux symboliques de la Ville Sainte.
Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la ville, est occupée par Israël depuis 1967 et a été annexée en 1980 par l’Etat hébreu qui a proclamé toute la ville comme sa capitale indivisible. L’annexion de Jérusalem-Est par Israël n’est pas reconnue par l’ONU.
Les Palestiniens veulent faire de la partie orientale de la ville sainte la capitale du futur Etat indépendant auquel ils aspirent.
(©AFP / 29 novembre 2017 23h02
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