Manifestation 11/01/2025
À Gaza, les jours et les nuits se confondent sous le fracas incessant des bombes. Les hôpitaux, derniers refuges pour les blessé·es et les mourant·es, sont méthodiquement ciblés et réduits en cendres. Les enfants, les familles, et toute une population vivent sous la menace constante de l’anéantissement. Quand la destruction ne suffit pas, la faim s’ajoute comme une arme de guerre silencieuse mais dévastatrice, étranglant un peuple déjà à genoux.
Même les journalistes, messager·ères de la vérité, ne sont pas épargné·es. Leurs voix sont brisées par la violence, leur silence imposé par la peur. Gaza, aujourd’hui, est un lieu où l’humanité se meurt, abandonnée par un monde complice et silencieux face à l’inacceptable.
Cette tragédie est alimentée par une chaîne de complicités internationales, et même locales. Ce samedi 11 janvier, à Montpellier, des manifestant·es se sont rassemblé·es pour dénoncer ces injustices. Leur colère et leur détermination ont affronté une répression croissante orchestrée par les autorités locales.
La manifestation exprimait une indignation profonde face à la barbarie israélienne, mais aussi face à la complicité silencieuse de nombreux gouvernements, y compris ceux des pays arabes.
Devant la Chambre de commerce, un militant du mouvement BDS a pris la parole pour dénoncer des complicités multiples, ciblant particulièrement la normalisation des relations entre Israël et certains pays arabes. Ces accords, souvent présentés comme des avancées diplomatiques, ne sont rien d’autre qu’un abandon de la cause palestinienne.
Le militant a aussi mis en lumière la collaboration de l’Autorité palestinienne dans la répression des forces de résistance palestinienne. Cette complicité insidieuse affaiblit les mouvements de libération sur le terrain et compromet tout espoir d’une véritable émancipation.
Alors que la manifestation faisait son dernier tour place de la Comédie, un appel à la solidarité a été reçu qui demandait de venir soutenir les 5 militant.e.s de Extinction Rébellion mis en garde à vue. Consultés, les manifestant.e.s ont décidé de se rendre immédiatement à l’l’hôtel de police en solidarité contre la répression.