Le 11 mai 2021
La plupart des médias grand public reprennent en choeur la propagande de l’Israël d’apartheid, mettant moralement sur le même plan la violence de l’oppresseur puissance nucléaire et la résistance de l’opprimé. Dans une inversion typiquement coloniale de la vérité, ils blanchissent la violence de l’Israël d’apartheid en la qualifiant d’« affrontements violents » entre les « deux côtés ».
- En tant que pédagogue et philosophe brésilien, Paulo Freire dit : « Avec l’instauration d’une relation d’oppression, la violence a déjà commencé. Jamais dans l’histoire la violence n’a été initiée par les opprimés. Comment pourraient-ils en être les initiateurs si eux mêmes sont le résultat de la violence ? … Il n’y aurait pas d’opprimés s’il n’y avait une situation antérieure de violence pour établir leur assujettissement. La violence est initiée par celles et ceux qui oppriment, qui exploitent, qui ne veulent pas reconnaître les autres comme des personnes – non par ceux qui sont opprimés, exploités et non reconnus. »
- Puisque l’oppression est la cause fondamentale de la violence, pour mettre fin à toute violence – celle de l’oppresseur et celle de l’opprimé – nous devons mettre fin à l’oppression. Démasquer la complicité avec le régime israélien d’apartheid, de colonialisme de peuplement et d’occupation militaire et y mettre fin sont les formes les plus éthiques et stratégiques d’intervention pour faire cesser l’oppression et la violence.
- Celles et ceux qui, comme l’administration américaine et l’UE, ne sont pas seulement silencieux.ses face à l’oppression exercée par l’apartheid israélien, mais sont profondément impliqué.e.s dans sa mise en œuvre grâce au commerce et à la coopération militaro-sécuritaire, et dans sa protection contre toute responsabilité, n’ont aucun droit moral à faire la leçon aux Palestinien.ne.s opprimé.e.s sur notre résistance à l’oppression. Ils et elles sont complices du crime, purement et simplement.
Source : BDS Movement
Traduction J. Ch. pour BDS France